Ermoupolis, le 3 octobre et ça soufflait un max !
mercredi 2, retrouvailles avec Charles et Vivi !
jeudi 3, soirée Rébétiko au Porto, pas de photos, trop bien, mais un essai pour vous faire partager :
Comment vous faire partager ces moments inoubliables… ce sera notre troisième soirée rébétiko au bar Porto à Ermoupolis (Syros) cette année : début juin, fin juin et maintenant.
Vers 21h, l’accordéoniste arrive… puis un peu plus tard le chanteur / joueur de bouzouki avec un copain aveugle qui se tient à son épaule… (ce sera aussi un chanteur). Le gars qui tient le bar les congratule et leur apporte à boire, de l’eau et du Tsipouro, à manger, arrive un autre joueur de bouzouki (que nous n’avions pas vu les 2 premières fois) puis un gars un peu plus vieux qui s’assoit à leur table. Puis un autre. Arrive aussi un anglais ou un américain ? qui semble bien les connaître ; accolades joyeuses. Et un autre joueur de Bouzouki. Tout ce petit monde mange, rit et boit, beaucoup. Pendant ce temps, le bar se remplit (le téléphone avait sonné plusieurs fois pour des réservations). Une grande tablée s’organise ; de plus petites aussi. Vers 10h, le chanteur/bouzouki fait signe que ça commence. Très vite l’ambiance est donnée. Mélodie lancinante, voix rauques… Arrive Sylvain, le quatrième joueur avec un petit bouzouki, le baglama. Les chansons s’enchaînent. D’autres copains arrivent aussi et chantent avec eux. Une grande complicité les unit. Leurs visages sont rieurs. Entre les chansons, seul l’accordéoniste, imperturbable, égraine une mélodie. Tout ce petit monde boit, parle et se marre. Ils commencent à être bien allumés ! Dans le bar, les convives se mettent à chanter avec les musiciens. Un homme se lève et se met à faire quelques pas de zeimbekiko, puis une femme le rejoint et ils dansent le Karsilamas, l’un en face de l’autre. Plus les verres de tsipouro sont levés et plus les voix et les rires deviennent forts. D’autres copains musiciens passent, s’assoient un moment, boivent un verre, chantent et reprennent leur chemin. La musique emplit le bar, les visages sont épanouis, les ennuis s’envolent au son des bouzoukis, seule reste la joie de partager un moment fabuleux de musique et de chants. Fin : 2h du matin passées. Frustration, ne pas pouvoir échanger avec eux.
Le rébétiko, peut évoquer comme genre le blues ou le fado.
[1922 est l'année où s'achève la guerre gréco-turque : elle s'accompagne de l’échange des populations prévue par le traité de Lausanne, considérée par les Grecs comme la « Grande Catastrophe ». A Syros, il y eut une arrivée massive de « réfugiés ». La musique de Smyrne et la musique populaire de Syros fusionnèrent pour donner le rébétiko, dont le compositeur Markos Vamvrakis fut le représentant principal . Markos Vamvakaris, célèbre compositeur de rébétiko est originaire de Syros (1905-1972) Source : le guide de Syros, diffusé par l’office du tourisme.]
[La thématique des rebétika tragoúdia est liée, surtout dans les plus vieux enregistrements, au monde des bas-fonds : consommation de drogue, principalement le hachich, prison, prostitution, déracinement, thèmes anti-policier et anti-bourgeoisie, maladie (notamment la tuberculose), satire politique, jeu, amour malheureux. À partir de 1937 et de la mise en place de la censure, on trouve de plus en plus de chansons d’amour, ou des thèmes sociaux. Source : Wikipédia]
Notre seul regret, nous n’arrivons pas à trouver de CD qui nous rappelle l’authenticité et la force de ces musiciens non professionnels. Et Sylvain (français établi à Syros et joueur de bouzouki) n’était pas en état jeudi soir de nous donner des références lorsque la soirée s’est terminée ! dommage, ce sera sans doute pour notre prochain passage à Syros !!!

vendredi, ça souffle toujours très fort, encore plus fort. Faisons la connaissance de nos voisins de quai à la marina, Muriel et Richard. Changeons de place, trop secoués pour en trouver une autre, mieux abritée. Puis apéro ensemble. Ils vont aussi laisser leur voilier à Evoiko Sea Center, près d'Evia.
samedi, arrive le voilier "Partance" de Patrick, avec Didier, Elisabeth et Jacques rencontrés début Juin dernier à Finikas. Encore de joyeuses retrouvailles et repas à bord de Partance avec Charles et Vivi.
Rencontre de Claude, 78 ans, bon pied bon oeil, qui navigue sur son sangria depuis 34 ans quand il n'est pas à Simi avec sa femme.
Dimanche, Charles nous emmène tous à une fête dans une taverne d'Ambella, jolie petite crique de la côte Sud, organisée par des artistes de Syros.
Rencontres sympas et belle journée.




aujourd'hui lundi, mettons les voiles sur Kythnos